Le recours contre la sentence arbitrale en vertu de l'art. 829 du code de procédure civile constitue un jugement à critique limitée qui ne permet pas le réexamen au fond de la décision des arbitres, se limitant au seul *iudicium rescindens* pour la constatation des causes de nullité limitativement prévues par la norme.
Le réexamen au fond de la sentence arbitrale par le biais du *iudicium rescissorium* prévu à l'art. 830 du code de procédure civile est subordonné à la résolution préalable de la question de la violation de la loi opposable par le recours en cassation et requiert l'allégation explicite de l'erreur dans la règle de droit appliquée par rapport aux éléments constatés par les arbitres.
Le vice de nullité de la sentence *ex* art. 829, al. 1, n. 12, du code de procédure civile pour omission de statuer ne se configure exclusivement que lorsque l'arbitre omet d'évaluer des demandes et exceptions au fond proposées par les parties en conformité avec la convention d'arbitrage, ne pouvant être invoqué pour de simples argumentations défensives génériques.
Le vice de contradiction de la sentence arbitrale revêt une pertinence comme cause de nullité seulement lorsqu'il existe une contradiction évidente entre les différentes composantes du dispositif ou entre la motivation et le dispositif, tandis que la contradiction interne entre les différentes parties de la motivation n'est pertinente que lorsqu'elle détermine l'impossibilité absolue de reconstituer l'*iter* logico-juridique de la décision par absence totale de motivation.