Cour d’appel de Milan, 1 août 2025, n. 2400
Principe Juridique
En cas de recours contre la sentence arbitrale pour erreur dans la détermination du point de départ des intérêts légaux et de la reconnaissance de la réévaluation monétaire, la vérification de la nature de la prétention créancière (qu'elle procède d'un manquement contractuel ou d'une répétition de l'indu) détermine le régime juridique applicable, avec pour conséquence que les intérêts courent à compter de la date du manquement plutôt qu'à compter de la date de la demande lorsqu'il s'agit d'une obligation synallagmatique.
La reconnaissance du dommage supplémentaire ex art. 1224, al. 2, cod. civ. dans le cadre du recours contre la sentence arbitrale est admissible de manière présomptive dans la mesure du différentiel entre le taux de rendement moyen annuel net des titres d'État d'une durée n'excédant pas douze mois et le taux des intérêts légaux, pourvu que le créancier en fasse la demande spécifique et que le paramètre économique soit supérieur au taux légal pendant la période de demeure.
La demande de dommage supplémentaire pour dévaluation monétaire dans une mesure supérieure au différentiel entre le rendement des titres d'État et les intérêts légaux requiert la preuve effective du dommage subi au moyen d'une documentation appropriée et complète, une expertise générique de partie rédigée à d'autres fins et sur des bases informatives incomplètes n'étant pas suffisante.
Notes Méthodologiques
standard