L’article 830, alinéa 4, du Code de procédure civile n’identifie pas de manière rigide les conditions de la suspension de l’efficacité exécutoire de la sentence arbitrale contestée, se bornant à exiger l’existence de « motifs graves », dont la réunion doit être évaluée au moyen d’un jugement de pronostic qui considère tant le fumus boni iuris du recours que le periculum in mora découlant de l’exécution de la sentence.
